Aujourd’hui, nous avons commencé officiellement notre projet de film.
Première étape: le remue-méninges
Nous voici en train de discuter des personnages, des lieux et des différentes actions.
Aujourd’hui, nous avons commencé officiellement notre projet de film.
Première étape: le remue-méninges
Nous voici en train de discuter des personnages, des lieux et des différentes actions.
Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén
Ben Plante
Salut, J’ai pas trop suivi les réformes, mais est-ce que faire un film avec les jeunes de ta classe, c’est un peu ça la réforme, l’apprentissage par projet ?
Sylvain St-Jean
Bonjour Ben Plante,
Il ne suffit pas de faire un projet pour participer à la « réforme ». Quand j’étais enfant à l’école primaire, j’ai fait des projets avec mes enseignants et on ne parlait pas encore de réforme. Et je suis sûr que plusieurs enseignants à la retraite me diraient qu’ils faisaient eux aussi des projets avec l’ancien programme d’enseignement.
Pour que mon projet s’inscrive dans le courant d’idées de la réforme, je dois toucher aux disciplines d’enseignement comme le français et la mathématique, aux domaines généraux de formation comme orientation et entreprenariat et aux compétences transversales comme mettre en oeuvre sa pensée créatrice et exploiter les technologies de l’information et de la communication. Je peux aussi aller plus loin et voir les métiers reliés au domaine cinématographique dans le cadre de ce qu’on appelle l’école orientante c’est-à-dire qui familiarise les élèves avec les métiers qui existent. Le nouveau programme de l’école québécoise qui est né de la réforme de l’éducation ne s’arrête pas seulement à l’enseignement des matières académiques de base (français, maths, etc.) mais essaie de toucher au développement de la personne dans son ensemble, à la formation de l’individu, du citoyen, du travailleur.