Lorsque j’ai proposé aux parents de démarrer une correspondance avec les élèves, j’avais une certaine idée de ce qu’il était possible d’accomplir. Je savais que je pouvais travailler la structure d’une lettre et que je serais capable d’amener les enfants à corriger leur texte si je leur fournissais une bonne rétroaction.
Comme je l’ai déjà mentionné dans un billet précédent, j’ai repris mon ancienne idée où il s’agit d’utiliser les émoticônes pour donner des indices sur les types d’erreurs. Chaque émoticône est lié à une erreur précise.
Avant de commencer, j’ai expliqué aux parents et aux enfants comment j’allais faire la révision. Je devais être assez précis pour éviter que les parents et leurs enfants doutent de la façon de faire ou ne s’y retrouvent plus. Il me fallait une bonne méthode de travail pour faciliter, d’un côté, la tâche que les enfants feraient à la maison et de l’autre, mon propre fonctionnement. Ce n’est un secret pour personne qu’un outil qui est bien maîtrisé améliore grandement notre efficacité.
Avec une méthode de travail précise :
- J’encadre la correction des élèves.
- Je sers de modèle en démontrant une façon de procéder.
- J’outille les élèves.
- J’offre des pistes pour permettre à l’élève de se corriger lui-même.
Ainsi, j’ai expliqué que les mots avec une faute seraient soulignés et que je mettrais un émoticône suivi d’un commentaire en rouge entre parenthèses. Voici quelques exemples :
- En ce moment, je fais juste conter🧐 (« conter » comme « raconter les jours » ?) les jours qui passent […]
- Je fais trois page🤑(Une ou plusieurs?) par jour avec […]
- voici😳(Je rougis quand j’oublie la…) la corection🧐(Regarde sur Usito.) : […]
- À la campagne, il y avais 🥶(Verbe avoir à l’imparfait.) baucoup 🧐(Regarde sur Usito.) de neige […]
- J’utilise du coton car ses 🔉(ses ça à lui? On peut remplacer le mot par « c’était », donc, il faut écrire « c’est ».) ça que recommande […]
Dans mon prochaine billet, je vous présenterai mon code de révision.
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