L’éducation aux médias

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Le compte Flickr pro est ouvert

Le compte Flickr pro est maintenant ouvert.  J’ai commencé ce soir à créer les "sets" (albums photos) des élèves.  Chaque enfant aura la possibilité de prendre, choisir et placer des photos dans son album.  J’ai bien hâte de leur expliquer tout cela demain. Et de leur montrer toutes les possibilités.  Je suis sûr qu’ils seront emballés par l’idée. 

J’ai déjà imaginé des façons de me servir de ce compte. 

  1. Prendre des photos en géométrie ou en mesure.  
  2. Prendre des photos de nos activités préférées.
  3. Ou des jeux que l’on fait avec nos amis.
  4. Ou encore, lorsqu’un élève explique une notion au tableau

Au fond, les possibilités sont innombrables!  Et j’exagère à peine! Wink  Nous ne serons limités que par notre imagination. Et je compte bien sur les enfants pour m’aider à trouver des occasions auxquelles je n’aurais pas pensé pour utiliser notre compte Flickr et prendre des photos, évidemment.  Je crois qu’ils auront de très bonnes idées…  J’ai bien hâte de voir!  Je pense que je suis aussi emballé qu’eux!  Sinon plus!  Je suis impressionné par toute cette technologie et je trouve que nous sommes choyés de pouvoir s’en servir.  Pourvu que mon enthousiasme soit contagieux! 

compte Flickr pour les élèves 

Compte Flickr 

L'album de Kévin 

Certains jours sont plus difficiles que d’autres

J’ai la grippe! AtchOOOOOUMM! ;-(

Cette simple affirmation vous permettra de comprendre pourquoi ma journée m’a paru si longue.  Tout ce qui est arrivé aujourd’hui me semblait plus effrayant, plus décourageant, plus déprimant qu’à l’habitude.

– Plus effrayant:  J’avais l’impression qu’il y avait plus de bruit dans la classe.  Les enfants parlaient fort et paraissaient impatients!  Leurs pas dans les escaliers pesaient une tonne. 

– Plus décourageant:  Il y a eu un conflit entre deux élèves.  Mon "élève qui s’oppose" était enragé: il n’arrivait pas à se calmer.  Il s’est battu avec un autre enfant et il s’est sauvé après le dîner.  Je me demande bien ce que je vais faire avec lui.

– Plus déprimant:  Le niveau d’attention était au minimum et j’ai dû répéter les mêmes consignes plusieurs fois tout au long de la journée.  Je suis arrivé en retard à l’autobus avec mes élèves.  Ils n’en finissaient plus d’écrire leurs leçons et de faire leur sac.  Tout semblait compliqué.

Atchooumm!

C’est incroyable de voir comment une journée comme celle-ci peut nous miner le moral.  J’étais complètement épuisé et découragé tout à l’heure.  Est-ce que mon année va se dérouler comme ça jusqu’en juin?  Est-ce que les enfants vont être assez attentifs pour participer au projet de blogue?  Est-ce que je vais passer mon année à régler des conflits?  J’ai même eu très peur en imaginant que le projet de blogue serait un échec…  C’est vous dire dans quel état d’esprit je me trouvais.

Puis, je me suis dit que je n’avais pas à laisser les sept heures que j’ai passées à l’école gâcher les dix-sept autres.  Je me suis alors installé devant mon ordi pour vous écrire.  Et, j’ai repensé au support que j’ai reçu de la directrice de mon école tout au long de la journée.  Elle m’a aidé à chaque fois que j’en ai eu besoin.  Je n’étais donc pas seul avec mon problème.

Ensuite, j’ai repensé au 11 septembre 2001… 

Je me rappelle que je commençais une nouvelle classe dans une nouvelle école.  J’arrivais tout juste à Jean-Jacques-Olier.  Changer de milieu de travail peut occasionner tellement de stress!  Je me suis souvenu des enfants qui étaient dans ma classe à cette époque et je me suis rendu compte que certains étaient plus en difficultés que ceux d’aujourd’hui, qu’ils étaient même vraiment en grande détresse.  Les essais, les doutes, les tentatives, les heures à chercher un moyen, tout m’est revenu en tête.  Puis, je me suis souvenu que j’avais finalement réussi à établir un climat favorable pour l’apprentissage.  Mes élèves travaillaient très bien et j’étais fier d’eux.  Donc, si j’y suis arrivé avant, je peux encore y arriver aujourd’hui.  Cette pensée m’a soulagé d’un grand poids sur mes épaules.  Je me suis mis à trouver des idées et des moyens à essayer pour reprendre la situation en main.  Maintenant que c’est réglé, je n’y pense plus jusqu’à demain matin.  Le stress sera là demain.  Je n’ai pas à l’entretenir jusqu’au lendemain!

Le 11 septembre m’a également fait pensé à la résilience.  C’est cette capacité à surmonter un stress et à retomber sur ses pieds.  J’ai lu un peu sur le sujet et je me suis fait ma propre idée là-dessus.  Au fond, c’est une façon de percevoir les choses et les événements.  Vivre le stress pendant qu’il a lieu (dans le moment présent) sans se laisser habiter par lui, sans l’amener à la maison, sans le laisser régner sur nos pensées ou nos actions.  Et pour cela, il faut savoir se parler à soi-même. 

Et puis, je me rends compte que ce blog me permet d’évacuer certaines tensions ou frustrations.  Une autre porte par où le stress peut s’en aller. 😉

Et maintenant, que tout ceci est dit.  Je me sens beaucoup mieux! Je vais pouvoir vaquer à mes autres occupations de la journée.

Huit questions à Michel Neroucheff (2e partie)

4. Quelle a été votre première activité en informatique?

Aussi loin que je m’en souvienne, j’utilisais le programme "LOGO" qui est un système de programmation qui était surtout utile en géométrie.  Ensuite, le traitement de textes avec lequel les élèves réalisaient leurs différents travaux écrits et ensuite de petits exercices très simples vu que les disques durs n’étaient pas d’une grande capacité (mais les programmes ne prenaient pas beaucoup de place non plus à l’époque).  Les élèves réalisaient leur propre journal et le vendaient pour réaliser des activités à l’extérieur de l’école…  Quel plaisir que de partir en classe de dépaysement avec les copains et copines de classe durant 15 jours en sachant qu’on y avait contribué.

5. Comment en êtes-vous venu à utiliser les ordinateurs pour enseigner?

Comme j’étais passionné, j’avais envie de transmettre ce VIRUS à mes élèves.  Comme je travaillais avec des élèves de niveaux différents, cela permettait de faire travailler ceux qui avaient terminé avant les autres, de réaliser des ateliers informatiques le midi et le mercredi après-midi.  C’était nouveau, c’était ludique et il y avait du monde au portillon.

6. D’après vous, à quoi peut servir un site web d’école?

Pour ma part, il y a deux types de sites d’école.  Le premier qui ne m’intéresse pas beaucoup qui est un site où l’on met l’école en valeur comme une marchandise que l’on doit vendre en le rendant le plus "attractif" possible mais qui ne sert qu’à sa promotion et à l’information aux parents et élèves de l’école.

Le deuxième type est le site d’école qui est basé sur l’aide pédagogique et qui peut aider aussi bien les parents, les enseignants et les élèves provenant de l’ensemble de la communauté éducative.  Beaucoup trop de parents sont dans le désarroi le plus complet et ne parviennent pas ou plus à aider leurs enfants.  C’est donc un site PÉDAGOGIQUE et non d’école même si le nom de l’école s’y trouve attaché.

7. Quand avez-vous eu l’idée de bâtir des exercices en ligne?

Très tôt, vu la demande des élèves.  Déjà à l’époque du Commodore 64, nous avions réalisé une bonne centaine d’exercices mais à cette époque, Internet n’existait pas encore.  Dès qu’il est arrivé, je me suis dis qu’il faudrait réaliser un site contenant des exercices interactifs.  Les ordinateurs entraient dans les familles et les élèves surfait sur le Net.  Cela permettait aux élèves faibles de s’exercer à leur rythme sans être sanctionné par les points, donc moins d’angoisse et de se sentir sûr de soi durant les exercices réalisés en classe.  Cela permettait d’améliorer ses connaissances et de progresser en classe et en dehors de la classe.  Les parents apprenaient avec leurs enfants puisque les exercices suivaient le cursus des enfants de mes classes.

On nous demandait aussi de faire de la remédiation avec nos enfants.  C’était là aussi une bonne technique d’apprentissage qui suivait le rythme des enfants.  Ceux-ci aiment les défis même s’ils ont des lacunes.

8. Avez-vous un message à dire à nos collègues qui hésitent encore à utiliser l’informatique?

Nous sommes dans une période où la technique nous permet d’aider les enfants par une approche ludique des matières vues dans nos classes en leur donnant la possibilité de s’exercer et d’apprendre via l’ordinateur.  Beaucoup de mes élèves ont progressé très rapidement grâce à ces exercices interactifs que je créais et c’est d’ailleurs pour cela que je continue tout en étant pensionné car j’ai le sentiment que je peux encore aider de cette façon d’innombrables enfants, parents et enseignants.  Je ne veux pas dire par là qu’il ne faut faire que cela.  N’oublions pas que la communication orale est tout aussi importante si pas plus.  Le danger de l’informatique peut devenir l’isolement, l’individualisme de la personne.  Donc, je crois qu’il faut aussi donner une grande importance à la vie en groupe, trop de personnes ne savent plus se parler ni vivre avec les autres.

L’ordinateur doit rester un outil de travail, d’aide aux élèves et non une nouvelle drogue et pourtant je suis un passionné mais j’aime avoir des amis autour de moi.

Je vous remercie, M. Neroucheff, d’avoir accepté si cordialement de partager votre vécu avec nous.  Vos réponses laissent transparaître votre engagement et votre passion pour l’enseignement et l’informatique.  Et en cette période de doute où les taux alarmants de décrochage des élèves autant que des enseignants font la une, j’avoue que je me sens réconforté de rencontrer un enseignant qui a su garder le feu sacré tout au long de sa carrière. 

J’encourage donc tous mes lecteurs à découvrir et à utiliser vos exercices qui peuvent vraiment simplifier la vie des enseignants, des parents et des enfants. 

Par exemple,

101 questions sur Harry Potter et la chambre des secrets 

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Le périmètre et l’aire des quadrilatères 

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