L’éducation aux médias

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La fête des neiges, une occasion pour apprendre

Cette fin de semaine, profitez du beau temps et du site de la Biosphère pour en découvrir plus sur le botaniste, Pehr Kalm, qui parcourait l’île Ste-Hélène en 1749 à la recherche de plantes de toutes sortes.

Sous le thème « Fous de la nature à la Biosphère!« , cette activité fait partie de la programmation de la fête des neiges de Montréal et a lieu tout au long de l’évènement.

En cliquant sur les liens de ce billet, vous aurez plus de renseignements.

–  Pour en apprendre davantage sur Pehr Kalm, visitez l’encyclopédie canadienne ou le site de la flore canadienne.

Et surtout, profitez-en pour faire du sport tout en apprenant!

Ma liste d’attentes face au iPad

Le iPad, ce manuel virtuel interactif, s’en vient bientôt modifier nos habitudes de lecture et notre relation avec du contenu imprimé.  Et, sans nul doute, cette modification touchera aussi le domaine scolaire…  En tout cas, c’est ce que je souhaite ardemment; à moins que le monde de l’Éducation ne se détourne de cette innovation.  M’enfin, passons à autre chose puisque, là n’est pas le propos de ce court billet.

Je veux seulement vous glisser en quelques phrases ma liste, en vrac, de ce que je crois nécessaire pour pouvoir faire une utilisation pédagogique du iPad.  J’imagine de multiples usages pour ce petit outil qui fera peut-être des malheurs en éducation.

1- une caméra comme pour le iPhone (à venir dans une 2e version probablement)

2- une application pour transférer des fichiers d’un iPad à l’autre (Cela est facilement réalisable. D’ailleurs, il existe déjà une application qui permet de transférer sans fil des données d’un ordinateur à un iPhone.)

3- une application qui permet d’annoter des PDF comme dans Aperçu pour permettre aux enseignants de corriger les textes de leurs élèves (Plus ou moins nécessaire si on peut faire usage d’un traitement de texte.)

4- une application du genre de Tap’touche pour permettre à tous les enfants d’apprendre le doigté pour taper.  (Ils pourraient ainsi se pratiquer directement sur leur iPad.  Cela me semble vraiment nécessaire si l’on veut qu’un jour les enfants puissent écrire rapidement et de façon efficace à l’ordinateur.)

5- un logiciel du style de iWeb pour pouvoir créer de petits sites web  (Je sais, par contre, qu’il existe une application pour le iPhone qui permet de publier sur WordPress. Cette application sera sûrement disponible pour le iPad.)

Comme vous pouvez le constater, mes attentes ne sont pas trop élevées et sont facilement réalisable ce qui me porte à croire que le iPad est déjà pratiquement prêt pour le monde scolaire.  Il ne manquera plus que des versions virtuelles des manuels pédagogiques employés dans les écoles et nous aurons un nouvel outil d’apprentissage à notre disposition.  Un outil digne de l’éducation du 21e siècle.

Pour avoir d’autres points de vue sur le iPad, je vous suggère de lire le billet de Mario intitulé « iPad et éducation« .

Plus de jours d’école égale plus d’apprentissages?

C’est une équation qui ne semble pas vouloir donner les résultats escomptés.  Mais en sommes-nous vraiment surpris?  Même avec les 18 minutes par jour qui ont été ajoutées il y a 3 ans, le décrochage ne faiblit pas.  Il a la couenne dure, à ce qu’il semble.  Pis encore, les garçons réussissent de moins en moins que les filles.  Au rythme où vont les choses, je crains pour l’avenir de toute une génération.  Verrons-nous alors apparaitre un système d’apprentissage parallèle à celui de l’école?

D’un point de vue méthodique, le décrochage est un symptôme d’une situation problématique ou d’un état d’être.  La difficulté est vraiment de rattacher ce symptôme à sa cause réelle.  Une fois, la cause repérée, il faut appliquer un traitement ou une solution.  Jusqu’à présent, les solutions proposées ne semblent pas enrayer le problème.  Passons-nous à côté de la cause?  Ne sommes-nous préoccupés que par le symptôme?  Oublions-nous de nous attarder aux jeunes et à ce qu’ils vivent?

J’ai bien ma petite idée là-dessus.  Mais je vous laisse y penser un peu.

En attendant, je suis tombé par hasard sur un billet qui m’a inspiré.  J’aime beaucoup l’idée énoncée par M. Taddei (voir l’article suivant: L’école ne peut plus se contenter d’être un lieu de transmission du savoir) qui dit que ce ne sont pas les espèces les plus intelligentes qui survivront mais bien celles qui ont un plus haut niveau d’adaptabilité. Je pense que c’est exactement ce qui mine l’école en ce moment: elle n’arrive pas à s’adapter assez rapidement aux intérêts des jeunes, au rythme de la société et aux changements dans notre mode de vie.  L’écart se creuse.  Tout nous indique que cette institution ne répond plus du tout aux besoins des élèves. Au contraire même, elle les rebute et les repousse.  Serait-elle en train d’aller à contre courant?  Aurait-elle perdu contact avec la société?  L’école ne sert plus à rien si elle n’arrive pas à remplir son rôle d’éducation auprès des jeunes.  De plus, elle n’est pas efficace si elle vit en vase clos sans tenir compte de la communauté qui l’habite et lui donne sa raison d’être.  Pour reprendre l’exemple de M. Taddei, l’École devrait faire comme Alice au pays des merveilles qui court très vite pour rester en place.  Cependant, elle fait tout le contraire et s’est arrêtée de courir.  Elle n’est donc plus à la même place que la société qui l’entoure.  Pourrais-je aller même jusqu’à dire qu’elle n’a plus sa place…

Grâce à la technologie, nous avons accès au savoir plus facilement qu’auparavant mais l’École ne nous offre encore que l’ancienne façon d’obtenir le savoir et d’apprendre.  Pas étonnant de s’apercevoir que les jeunes perdent tout intérêt pour l’École.

Que faire alors?  Y a-t-il une solution?

C’est ce que nous verrons dans un prochain billet.

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