L’éducation aux médias

Catégorie : Stratégies pour l’utilisation des TICE Page 15 of 28

Créer des classeurs dans Flickr

Aujourd’hui, j’ai créé un classeur sur Flickr pour ranger les albums de l’an passé. Tout en le faisant, je me suis dis que ce serait l’occasion parfaite pour vous expliquer comment faire.

  1. Vous entrez dans votre compte Flickr et vous sélectionnez dans le menu "Organiser", "Vos albums et classeurs.  

  2. Vous arriverez ici: 

  3. Cliquez sur "Créer un nouveau classeur".  Puis, choisissez un titre pour votre classeur. Vous pouvez écrire un petit texte qui décrit ce qu’il y a à l’intérieur. 

  4. Glissez ensuite les albums que vous voulez voir dans votre classeur et le tour est joué! 

 

Les fonctions d’édition d’une note 3

Dans ce troisième billet sur l’édition d’une note, nous verrons comment ajouter un "lien" (adresse Internet) à un texte.

D’abord, vous sélectionnez le mot ou les mots qui vont servir de référence et vous les surlignez.  Ensuite, vous cliquez sur le symbole de chaîne et, dans la fenêtre qui apparaît, vous écrivez l’adresse sur la première ligne (link/URL).  Comme certaines adresses sont plus complexes que d’autres, je préfère me rendre sur le site, copier l’adresse qui se trouve dans la barre de navigation et la coller.  Après, vous pouvez choisir si vous désirez que ce site s’ouvre dans une nouvelle fenêtre au lieu de la même fenêtre.  Ceci est une question de goût:  certains vous diront qu’il est plus facile de naviguer en ouvrant une nouvelle fenêtre et d’autres aimeront mieux reculer pour revenir sur votre site.  La dernière ligne vous permet d’écrire le titre de votre lien.  À noter que le symbole de chaîne brisée permet d’effacer le lien.  Voici donc toutes ces étapes en photo:

Quand vous soulignez un mot, les deux symboles de chaîne sont activés. 

Quand vous cliquez sur la chaîne, la fenêtre pour insérer un lien apparaît. 

Inscrivez l'adresse du site et sélectionnez si vous voulez qu'il s'ouvre dans une nouvelle fenêtre. 

Par exemple, je veux vous faire visiter les blogs des gens fantastiques que j’ai découverts par l’entremise de la blogosphère du domaine de l’éducation.  Ce sont des personnes qui sont dévouées à leur carrière et qui éclairent toute la blogosphère avec leur feu sacré.  Je les remercie de l’aide qu’ils m’ont apportée.

  1. Le blog de la classe de Laurent Bourgoin de l’école Louis-Moreau 
  2. Le blog de M. Guité, Relief
  3. Le blog de M. Martin

Bonne lecture!

Écrire dans un blog avec les élèves: l’évaluation

Qui parle d’enseignement et d’apprentissage, parle aussi d’évaluation.  À un moment donné, il faut porter un jugement sur le degré de maîtrise des apprentissages de nos élèves.  Est-ce que le blog nous est encore utile? Plus que jamais!

La beauté de l’outil vous permet même de garder une copie des textes de vos élèves que vous avez rempli de symboles du code de correction.  Comme chaque symbole vous indique le type d’erreur, il est facile de savoir quelle stratégie est plus faible, en voie d’acquisition ou à travailler sérieusement. L’enfant peut aussi s’apercevoir lui-même de ses faiblesses et de ses points forts.  Il sait qu’il oublie souvent le point à cause du nombre de faces qui pleurent qu’on peut voir dans ses textes. Il s’en aperçoit tout seul.  Pas besoin de lui renoter.  Il peut aussi de lui-même se fixer un objectif, c’est-à-dire d’essayer de diminuer le nombre de faces qui pleurent (par exemple).  N’est-il pas ainsi au coeur de ses apprentissages?  Je crois bien que oui.  J’aime tellement quand les enfants s’approprient leur cheminement, découvrent leurs difficultés et décident de faire des efforts. Quand ils ont un portrait de leurs capacités, ils ont la possibilité de changer les choses, de s’améliorer. 

De plus, le système fonctionne aussi dans l’autre sens.  L’enfant peut voir ses forces.  Il peut se rendre compte qu’il n’a aucune face de dollars dans son texte et qu’il ne fait aucune erreur dans l’accord du pluriel.  Il peut également remarquer que son nombre de faces qui rougissent (oubli de la majuscule) diminue d’un texte à l’autre.  Il a le contrôle de ses apprentissages et il peut voir ses progrès.

Et pour vous aider à poser un jugement, vous pouvez vous fixer un barème de correction.  En comptant le nombre du type d’erreurs, vous obtenez un portrait de l’élève.  Dans ce cas, j’aime bien fonctionner avec des pourcentages.  Pas les pourcentages qui étaient utilisés dans les bulletins mais des pourcentages d’erreurs.  Je m’explique.  Prenez, par exemple, la notion du pluriel.  L’enfant A utilise 5 fois le pluriel dans son texte et il fait 3 erreurs.  Je compte qu’il a fait 3/5 donc 60% d’erreurs.  Selon mon barème, il maîtrise peu l’accord du pluriel ce qui est confirmé par mes différentes observations.  Je dois en tenir compte puisque je veux un portrait de l’évolution de l’élève pas seulement une image figée dans le temps (un examen). L’enfant B, lui,  fait aussi 3 erreurs mais il utilise le pluriel 10 fois dans son texte.  Il ne doit pas recevoir la même évaluation que l’enfant A.  Je compte alors qu’il a fait 3/10 soit 30% d’erreurs, ce qui est beaucoup moins que l’élève A.  Il maîtrise mieux l’accord du pluriel.  Les observations que j’ai faites tout au long des apprentissages viennent souvent corroborer cette évaluation.  Je ne me base jamais uniquement sur un examen.  Je tiens compte des travaux de l’enfant et de son évolution.  Il m’arrive même de les consulter.  Lorsqu’ils suivent bien leur cheminement, les enfants savent où sont leurs faiblesses, leurs progrès et leurs forces.

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