L’éducation aux médias

Catégorie : Stratégies pour l’utilisation des TICE Page 23 of 28

L’Halloween et la symétrie

Voici un bricolage d’Halloween qui permet de travailler la symétrie.  Les enfants auront bien sûr à le numériser pour le placer dans leur carnet.

Nous parlons un peu de la symétrie.  Je leur demande s’ils se souviennent de ce qu’est un axe de symétrie.  Nous nous rappelons ensemble et je donne des exemples au tableau.  Nous cherchons ensuite des objets que l’on peut séparer par un axe de symétrie.  Puis, nous passons au bricolage.  

Il faut:

  1. 1 papier de construction orange
  2. 1 papier de construction noir
  3. un crayon à mine
  4. des ciseaux
  5. de la colle

Voici les consignes: 

  1. Plier le papier noir en deux pour obtenir un rectangle de 4,25 X 11.
  2. Découper la feuille noire le long du pli pour obtenir deux moitiés.
  3. Dessiner sur le rectangle noir (c’est-à-dire une des moitiés) des fantômes, des citrouilles, des maisons hantées, etc.  (Rappelez aux enfants qu’ils doivent faire partir leurs dessins du bas du rectangle noir – ce qui correspond en fait à l’axe de symétrie.)
  4. Découper les silhouettes des fantômes, etc.
  5. Coller le négatif (la partie du rectangle sans les silhouettes) sur le papier orange.  Cette étape est un peu plus délicate.  Je demande aux enfants de tenir un coin de la feuille pendant que je colle l’autre.  Quand le négatif ne bouge plus, je les laisse terminer le collage.
  6. Coller ensuite les silhouettes dans le bas de la feuille orange d’une façon symétrique.

J’ai numérisé trois exemples pour vous donner une bonne idée du bricolage:

 

 

 

 

 

 

Un poème sur l’Halloween

Aujourd’hui, nous avons commencé la rédaction de notre poème sur l’Halloween.  Je trouve que ce thème se prête bien à un poème parce qu’on peut laisser aller notre imagination.  Les enfants qui sont moins habiles en écriture ne sont pas obligés de raconter une histoire.  Ils peuvent simplement lancer des idées pour créer des ambiances.  Cela nous permet de nous placer dans un vrai contexte de création et de lancer des idées pêle-mêle sans passer par la structure d’un texte.  C’est plus comme un jeu. C’est aussi moins épeurant comme premier contact avec l’écriture.  Un poème est plus court à écrire et on peut le terminer quand on décide de le terminer.  Il n’a pas de début, de développement ou de fin proprement dit.

Cette semaine, je leur ai lu quelques poèmes à 2 ou 3 reprises.  J’ai un livre de poèmes et de comptines pour enfants.  Les textes sont plus adaptés.  Ils se font un peu l’oreille et on voit en même temps les onomatopées.  Il y a souvent des bruits dans les comptines pour enfants:  cric, crac, plouf, etc.  Dans un poème sur l’Halloween, les bruits ajoutent un caractère sinistre à l’ambiance ou à l’action qui se déroule.  

Après avoir lancé toutes sortes d’idées, nous préparons notre banque de mots. Cette banque de mots est organisée d’une façon spéciale:  les mots sont classés par son.  Exemple:  enfant, sang, vent, méchant, morts-vivants, éléphant, pansement, etc. Regrouper les mots de cette façon facilite le travail des enfants pour trouver des rimes.

Le brouillon sur papier est rangé dans leur carnet en carton. Je fais le lien avec le carnet sur le web qui s’en vient bientôt.  La semaine prochaine quand nous allons continuer la rédaction de notre poème, je dirai aux enfants d’ouvrir leur carnet et de prendre leur travail.  Phrase que je dirai quand nous irons à l’ordinateur pour travailler sur notre carnet (web).  Ils vont vite faire le parallèle.

Apprendre à se servir d’un numériseur: imaginer un dialogue

Vos élèves ont fait une belle création en arts plastiques et vous ne voulez pas seulement l’accrocher sur un mur?  Vous voulez la réutiliser pour faire une activité en classe?  Je vous suggère une petite activité toute simple pour apprendre à numériser et poursuivre l’apprentissage du traitement de texte!  Est-ce que ça sonne comme une ancienne annonce de Kraf…?

Le but de l’activité est d’imaginer un dialogue entre 2 ou 3 personnages créer par les enfants en arts plastiques.  Mes élèves ont fait des portraits que je trouve très beaux et je voulais absolument les réutiliser.  Si je n’avais pas eu cette création, je leur aurais demandé tout simplement de me dessiner un portrait.

On explique aux élèves qu’ils doivent imaginer un dialogue entre deux ou trois personnages.  Quelque chose qui leur fait penser à l’Halloween ou à tout autre sujet qui semble bien les intéresser.  Je préfère laisser aller leur imagination que de les contraindre à utiliser un sujet qu’ils trouvent décidément plate.  On énumère différentes idées et on imagine certaines répliques, certaines réparties. J’écris bien sûr plusieurs mots au tableau.  J’aime bien utiliser des banques de mots.  Cela simplifie beaucoup le travail.  Si je veux qu’ils soient créatifs, ils doivent pouvoir employer des mots dont ils n’ont pas à maîtriser l’orthographe.  Je ne veux pas les limiter à leurs seuls mots de vocabulaire.  De plus, je n’ai pas à me séparer en quatre pour les aider à écrire.  Ils cherchent les mots dans les banques que je leur fournis.  Les enfants se placent en équipe de deux ou trois et commencent à rédiger leur dialogue.  Pendant ce temps, j’appelle une équipe à l’ordinateur pour lui montrer comment fonctionne le numériseur.  Quand je sens qu’ils ont bien compris, je les laisse travailler tout un jetant un coup d’oeil de temps en temps.  Je vais voir les autres équipes pour répondre à leurs questions.

Avant de commencer, je montre le numériseur aux enfants et j’explique les fonctions et les éléments de base.

  1. Nous regardons ensemble les éléments: le couvercle, la vitre et le lien USB.  Le couvercle empêche notre image de bouger et protège nos yeux du faisceau lumineux.  J’explique bien que l’image ou le dessin doit se retrouver sur la vitre si l’on veut que le numériseur le "voit" avec sa lumière.  Le lien USB amène les informations numériques vers l’ordinateur.
  2. Je place ensuite une image sur la vitre du numériseur et j’explique aux enfants les démarches à suivre pour ouvrir le logiciel qui active le numériseur.  Je le fais deux ou trois fois.  Un élève me répète ensuite toutes les étapes et je les fais mimer par un autre enfant de l’équipe.  Quand ils sont prêts, je les laisse aller.  S’ils ont des questions, ils peuvent me demander sans problème.

Voilà donc la première étape de cette activité complétée.  J’ai eu besoin de deux cours pour faire compléter les dialogues.  Prochaine étape:  écrire les dialogues à l’ordinateur et y intégrer les portraits numérisés.

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