J’avais hâte de vous l’annoncer. Nous avons débuté un tout nouveau projet avec l’aide de Céline Burelle. Et je dois dire que c’est un projet qui nous emballe beaucoup! Il s’agit d’une correspondance avec cinq personnes de la Maison des Grands-Parents.
Au début de la semaine, chaque enfant a écrit et envoyé un premier courriel à son ou sa correspondante. Mais avant d’écrire, il fallait décider de quoi nous allions parlé. Voici les idées que nous avons trouvées avec Céline.
Et c’est avec une grande joie que nous avons lu les réponses que nous avons reçues jeudi et vendredi! Les enfants étaient vraiment impatients de les lire. C’était aussi excitant que d’attendre un cadeau du père Noël.
Ce projet est fantastique puisqu’il nous permet de développer la lecture et l’écriture dans un contexte réel et très signifiant. Il s’agit d’une correspondance avec de vraies personnes pas une situation fictive d’apprentissage inventée par l’enseignant. Du même coup, nous développerons l’apprentissage d’une compétence du domaine des TICE: l’utlisation d’un logiciel de courriel. Certains de mes élèves ont déjà une adresse courriel mais savent-ils gérer adéquatement leur boîte de réception? Que font-ils des pourriels? Utilisent-ils le carnet d’adresse? Nous pourrons vérifier et développer toutes ces connaissances dans un compte pour la classe que je pourrai superviser.
Je suis vraiment content de faire ce nouveau projet. J’aime beaucoup collaborer avec Céline. Nous avons vécu de très beaux projets ensemble. Son approche est toujours très humaine en touchant des valeurs de partage et d’entraide.
L’année passée, j’aurais pu vous montrer en exemple notre projet de Cyber-babillard qui était diffusé sur l’Internet mais malheureusement, il n’est plus en ligne aujourd’hui. Je viens de découvrir le côté très volatile des projets sur le web. Je ne blâme personne. Qu’on me comprenne bien! La personne bénévole (et j’appuie très fort sur le terme "bénévole") qui nous a aidés à héberger notre babillard n’avait pas à débourser des montants de son argent personnel pour la survie du projet, ni moi non plus d’ailleurs. Ce projet appartenait au domaine scolaire puisqu’il s’est vécu dans un établissement scolaire dans un contexte d’apprentissage du français pour le développement de l’utilisation des technologies. Il doit donc y avoir une volonté qui vient des instances au-dessus. Cette phrase me fait sourire, c’est comme si je parlais d’une puissance divine ou de quelque chose d’éthéré.
Et malheureusement pour le Cyber-babillard, je n’ai moi-même gardé aucune capture d’écran ni aucun lien présenté dans ses pages. Je ne peux alors vous fournir aucune image pour vous aider à vous réprésenter ce qu’il était.
Maintenant, je me questionne beaucoup pour Mon Carnet de Classe. Est-ce le sort qui l’attend dans un an ou deux? J’en ai bien peur puisque aucune des instances éthérées dont j’ai parlées ci-haut ne semblent en connaître l’existence ni même si en intéresser. Sommes-nous (mes élèves et moi) les seuls à y voir quelque chose d’unique et de particulier? Peut-être. L’essentiel est probablement là. La joie et l’émerveillement qu’ont les enfants à apprendre grâce au Carnet de classe justifie sa raison d’être pour nous et nous seulement. Ainsi va la vie, il faut vivre chaque moment avec une présence accrue puisque le lendemain, il n’en restera rien. Sauf la satisfaction, nous aurons toujours la satisfaction des moments vécus et du travail accompli.