L’éducation aux médias

Catégorie : Stratégies pour l’utilisation des TICE Page 5 of 28

Un projet de correspondance par courriel

J’avais hâte de vous l’annoncer.  Nous avons débuté un tout nouveau projet avec l’aide de Céline Burelle.  Et je dois dire que c’est un projet qui nous emballe beaucoup! Il s’agit d’une correspondance avec cinq personnes de la Maison des Grands-Parents.

 

Au début de la semaine, chaque enfant a écrit et envoyé un premier courriel à son ou sa correspondante. Mais avant d’écrire, il fallait décider de quoi nous allions parlé.  Voici les idées que nous avons trouvées avec Céline.

 idées au tableau

 

Et c’est avec une grande joie que nous avons lu les réponses que nous avons reçues jeudi et vendredi!  Les enfants étaient vraiment impatients de les lire. C’était aussi excitant que d’attendre un cadeau du père Noël.

Ce projet est fantastique puisqu’il nous permet de développer la lecture et l’écriture dans un contexte réel et très signifiant.  Il s’agit d’une correspondance avec de vraies personnes pas une situation fictive d’apprentissage inventée par l’enseignant.  Du même coup, nous développerons l’apprentissage d’une compétence du domaine des TICE: l’utlisation d’un logiciel de courriel. Certains de mes élèves ont déjà une adresse courriel mais savent-ils gérer adéquatement leur boîte de réception?  Que font-ils des pourriels?  Utilisent-ils le carnet d’adresse?  Nous pourrons vérifier et développer toutes ces connaissances dans un compte pour la classe que je pourrai superviser.

 

Je suis vraiment content de faire ce nouveau projet.  J’aime beaucoup collaborer avec Céline.  Nous avons vécu de très beaux projets ensemble.  Son approche est toujours très humaine en touchant des valeurs de partage et d’entraide.  

L’année passée, j’aurais pu vous montrer en exemple notre projet de Cyber-babillard qui était diffusé sur l’Internet mais malheureusement, il n’est plus en ligne aujourd’hui.  Je viens de découvrir le côté très volatile des projets sur le web.  Je ne blâme personne.  Qu’on me comprenne bien!  La personne bénévole (et j’appuie très fort sur le terme "bénévole") qui nous a aidés à héberger notre babillard n’avait pas à débourser des montants de son argent personnel pour la survie du projet, ni moi non plus d’ailleurs.  Ce projet appartenait au domaine scolaire puisqu’il s’est vécu dans un établissement scolaire dans un contexte d’apprentissage du français pour le développement de l’utilisation des technologies.  Il doit donc y avoir une volonté qui vient des instances au-dessus.  Cette phrase me fait sourire, c’est comme si je parlais d’une puissance divine ou de quelque chose d’éthéré. 

Et malheureusement pour le Cyber-babillard, je n’ai moi-même gardé aucune capture d’écran ni aucun lien présenté dans ses pages.  Je ne peux alors vous fournir aucune image pour vous aider à vous réprésenter ce qu’il était. 

Maintenant, je me questionne beaucoup pour Mon Carnet de Classe.  Est-ce le sort qui l’attend dans un an ou deux?  J’en ai bien peur puisque aucune des instances éthérées dont j’ai parlées ci-haut ne semblent en connaître l’existence ni même si en intéresser.  Sommes-nous (mes élèves et moi) les seuls à y voir quelque chose d’unique et de particulier?  Peut-être.  L’essentiel est probablement là.  La joie et l’émerveillement qu’ont les enfants à apprendre grâce au Carnet de classe justifie sa raison d’être pour nous et nous seulement.   Ainsi va la vie, il faut vivre chaque moment avec une présence accrue puisque le lendemain, il n’en restera rien.  Sauf la satisfaction, nous aurons toujours la satisfaction des moments vécus et du travail accompli.

Notre premier film dans iMovie

Depuis notre premier contact avec iMovie, les enfants me demandaient de façon incessante pour retourner à l’ordinateur.  C’est ainsi que ce matin, nous avons défait nos sacs en vitesse et nous sommes partis au laboratoire informatique. Les élèves étaient tellement emballés par ce nouveau projet qu’ils avaient hâte d’aller travailler sur leur film.  Je pense que c’est un des projets qui les a le plus intéressés et fascinés depuis le début de l’année.  Ils ont bien aimé faire le portrait de la sorcière ou les fractions mais faire le montage d’un film est quelque chose de bien plus spectaculaire.

 

Nous voici donc au labo.  Tout le monde travaille avec acharnement.  Les uns enregistrent des dialogues, les autres font des sons qu’ils enregistrent.  D’un côté, on écoute des musiques mystérieuses; de l’autre, on change les transitions qui ne nous plaisent pas.  Je vais d’un élève à l’autre pour dépanner ou répondre à des questions concernant les fonctions du logiciel ou le montage du film en tant que tel.  Remarquez que les enfants sont libres d’explorer les fonctions d’iMovie comme ils veulent.  Je suis là pour répondre à leurs questions s’ils n’arrivent pas à comprendre à quoi sert tel bouton ou tel cadre.  Toute la période se déroule ainsi.  Plusieurs élèves ont presque terminé le montage de leur film.

 

Deux élèves par contre ont réussi à compléter leur film à la fin de la période.  C’est vous dire leur engouement!  Ils ont travaillé très fort.  C’est pour cela que je peux publier dès ce soir sur le Carnet de classe deux petites vidéos.  Je vous invite bien évidemment à les regarder.

 

Les deux élèves en question ont dépassé largement mes attentes qui étaient d’abord de placer des clips et des photos sur une trame.  Puis, de les unir en déposant des transitions entre chaque image.  Enfin, de réussir à placer quelques sons ou musiques pour créer une ambiance de frayeur ou de suspense. Pour moi, cela semblait bien suffisant pour un premier montage réalisé seul.  Je me disais que dans un prochain film, on pourrait aller encore plus loin en ajoutant une petite histoire ou des effets sur les clips.  Qu’à cela ne tienne, Jason et Francis ont décidé qu’ils voulaient raconter une histoire en se servant des sons et des images.  Pour ce faire, ils ont dû enregistrer des dialogues.  Je dois dire que le résultat final m’épate énormément! 

Je vous invite sans plus tarder à vous rendre sur le Carnet de classe pour visionner ces deux chefs-d’oeuvre dignes de mention.  Je vous présente ici quelques extraits des deux films.  Cliquez sur les images plus bas pour aller les regarder.  Bon cinéma!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Premier contact avec iMovie

Hier, nous avons eu notre premier contact avec iMovie.  En fait, c’était le deuxième contact puisque j’ai fait une démonstration la semaine passée pour stimuler leur intérêt pour le projet.  Le but de cette activité est de permettre à chaque enfant de préparer un petit film de 2 ou 3 minutes avec des photos de son costume d’Halloween et des séquences vidéo de nos bricolages d’Halloween, toujours.

Je leur ai montré comment construire la trame de leur film en déposant les images ou les séquences dans le visualiseur de clip. 

 

Nous avons appris aussi à construire la trame sonore en glissant les sons dans le visualiseur de la chronologie.

 

Cela semble un peu complexe quand on le dit ainsi mais en fait, c’est vraiment très simple. Les enfants ont vite compris de quoi il s’agissait et ce qu’il fallait faire exactement.  C’est aussi simple que de glisser une image d’une fenêtre à l’autre ou de déplacer un objet avec le pointeur de la souris.  Ils sont tous capable de le faire aisément.  C’est pour cela que nous avons commencé tout de suite après mes explications.  Ils avaient très hâte de se mettre au travail. 

 

Il faut y aller étape par étape sinon la confusion peut s’installer et nuire au montage du film.

 

1- Il faut choisir les clips et les images en premier.  Tout ce que l’on veut voir dans son film doit être choisi au début.

 

 

2- Je passe voir chacun d’entre eux pour vérifier ce qu’ils ont l’intention de faire et s’ils ont des idées pour une petite histoire.  Certains de mes élèves veulent vraiment créer une petite scène effrayante.  Je les aide à amorcer leur film avec un titre et nous enregistrons leur projet.  Ils n’ont pas à tout savoir dès le début.  Ils apprendront plus tard à créer seul un titre au commencement d’un film.  Ils ont déjà beaucoup de choses à maîtriser. 

 

3- J’explique ensuite comment faire le montage en débutant par les transitions.  Ils découvrent qu’ils ont différents choix pour unir deux images ou une image et un clip.  Ils placent donc leurs transitions dans le visualiseur de clips et nous enregistrons à nouveau le projet.  (Nous nous sommes rendus jusqu’à cette étape aujourd’hui.)

 

 

4- Il est temps de mettre de la musique pour donner une intensité dramatique ou ajouter simplement des bruits pour faire peur.  Il est aussi possible d’enregistrer notre voix.  Deux ou trois élèves ont commencé à ajouter du son et même à s’enregistrer eux-mêmes aujourd’hui.  Je me rends compte que mes élèves ont beaucoup progressé depuis le début de l’année.  Ils prennent de l’assurance.  Ils n’hésitent pas à explorer les fonctions d’un logiciel.  Ensuite, ils me posent des questions pour valider leurs découvertes.  Je pense que tout cela est dû à nos visites assidues au laboratoire informatique.  Trois ou quatre périodes par semaine à l’ordinateur font toute une différence.

 

5- Je les aide à tour de rôle à "terminer" leur film avec le mot "fin".  Puis, nous vous présentons le tout sur le Carnet de classe.

 

Les enfants sont vraiment emballés par ce projet.  Je suis impatient de visualiser leur petit film.  Certains ont eu de bonnes idées.  J’ai bien hâte de voir où tout cela pourra nous amener.  Peut-être pourrons-nous faire le montage de petites séquences que nous aurons inventées!  Qui sait!  

 

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