Catégorie : Les petits trucs Page 9 of 12

Des citrouilles en craies de cire!

On 25 octobre 2007

Cette année, j’ai décidé de faire des citrouilles que l’on pouvaient accrocher dans les fenêtres. Ces citrouilles se font avec du papier ciré.

Voici ce dont vous aurez besoin:

du papier ciré
des vieilles craies de cire
des couteaux en plastique (un par enfant)
des ciseaux
des marqueurs noirs et rouges
un vieux fer à repasser

Vous remettez à chaque élève un papier ciré d’environ 50 cm de long. L’enfant le plie en deux. Vous utilisez de vieilles craies de cire qui ne sont plus recouvertes de papier. Les élèves choisissent des craies qu’ils vont gratter à l’aide de leur couteau en plastique. Les morceaux de cire tombent sur le papier ciré. Faites remarquer aux enfants qu’il est préférable de choisir des teintes de orange, rouge ou jaune. Il faut éviter les craies noires, brunes, bleues.

Quand ils ont une bonne quantité de miettes de cire sur leur papier. Ils le plient en deux et vont vous voir. Ils faut se déplacer lentement pour ne pas perdre de cire. Sur un carton, vous déposez le papier ciré de l’enfant et vous appliquez un fer réglé au minimum. Vous pesez doucement et la cire va se mettre à fondre. Enfin, les enfants dessinent une ou deux citrouilles dépendamment de la taille que l’on veut leur donner. Ensuite, on les découpe et on les accrochent dans la fenêtre.

N.B. Il est mieux d’utiliser un vieux fer à repasser puisque la cire du papier tend à rester sur le fer.

Je vous invite donc à vous rendre sur le blog "Mon carnet de classe" pour visionner la petite vidéo explicative que nous avons préparé.

Les secrets d’un système d’émulation efficace

de Sylvain

On 15 octobre 2007

dans Les petits trucs

Voici ce que je considère comme des éléments facilitants dans l’utilisation efficace d’un système d’émulation.

1- Impliquer les élèves

Le secret d’un système d’émulation qui marche, c’est de bien s’entendre avec les enfants sur les règles de fonctionnement dès le départ et de ne pas y déroger par la suite. Il faut donc être précis dans les consignes: si l’on décide que prendre son rang en silence donne 10 km le matin et 10 km l’après-midi, il faut absolument donner les km mérités. Il faut se rappeler qu’ils ont leur mot à dire puisque le système et les règles sont mis en place pour eux. Plus ils seront impliqués dans la démarche et plus leur sentiment d’appartenance sera fort.

2- Bien décrire les comportements

Les comportements doivent être précis. Il faut prendre le temps de les expliquer aux élèves et de leur faire trouver des exemples de situations où ces comportements sont présents. Il faut éviter de porter des jugements généraux du genre: si tu passes un bon avant-midi, tu auras 20 km. Ici, il y a matière à discussion. Le mot "bon" est trop large de sens. Qu’est-ce qu’on entend par là? Qu’est-ce que veut dire "un bon avant-midi"? Un avertissement pour un comportement dérangeant, deux avertissements, lever la main pour parler, terminer le travail de la classe, pas de bataille, etc. Il est prévisible que cela ne semblera pas très juste. Il faut alors bien expliciter de quels comportements il s’agit. Rappelez-vous qu’un comportement précis est un comportement qu’on peut mimer. Plus vos règles seront détaillées, plus le système d’émulation sera efficace.

3- Se préparer à gérer des problèmes et des conflits

Certains élèves vont vouloir tester votre sincérité en provoquant des situations problématiques. Ne vous en faites pas. Tenez-vous en à ce qui a été décidé en classe avec les enfants. Si tel mauvais comportement fait perdre 10 ou 20 km, c’est ce qui doit arriver. Pas de discussion possible. C’est le même règlement pour tout le monde. Il faut être impartial. Au fil des jours, les jeunes vont réaliser que vous faites toujours ce que vous dites. Vous avez de la rigueur et vous faites respecter les règlements pour toute la classe sans exception. Alors, vous serez perçus comme étant justes et l’on fera plus attention à vos consignes!

4- S’excuser et se reprendre, c’est humain!

Comme nous sommes là pour éduquer et renforcer les bons comportements, j’accepte évidemment la réparation. C’est humain. Il faut bien entendu récompenser le bon vouloir. Quand un enfant me montre qu’il veut vraiment se reprendre de façon sincère, je suis prêt à reconnaître ses efforts et lui accorder des km pour la suite de la journée. Il ne doit pas tout perdre. Ce serait très démotivant. Gardez en tête que le but d’un système d’émulation est de "motiver" à bien agir et "renforcer" les bons comportements, pas de punir ni de sévir. Et puis, s’il a le comportement adéquat, c’est bien pour vous montrer qu’il est capable autant que les autres de le faire.

Pour en apprendre plus, visitez les sites suivants:

Gestion de classe.net

Projet spéciaux: du véritable renforcement positif

Système d’émulation sur la cour d’école

Mon plan d’intervention adapté : PIA

de Sylvain

On 10 octobre 2007

dans Les petits trucs, Stratégies pour l'utilisation des TICE

Depuis le début de ma carrière, j’ai eu l’opportunité d’élaborer une multitude de PIA, appelé aussi Plan d’Intervention Personnalisé à une certaine époque. J’ai même connu les formulaires avec papier carbone sur lesquels, il fallait peser très fort pour que tout s’imprime jusqu’à la dernière page… et tout recommencer lorsqu’il y avait des erreurs. Les choses ont heureusement évoluées! Vivement l’informatique…

L’automne ne fait pas seulement signe aux outardes de partir mais il nous rappelle que c’est le temps de faire nos PIA. Ou, est-ce moi qui vous le rappelle? J’ai pensé vous présenter ici ma façon de faire. Si cela peut vous être utile, j’en suis bien content.

Première page du plan d'intervention

J’utilise un document que je remplis à l’ordinateur. En fait, je fais mes PIA à l’ordinateur depuis une douzaine d’années. Sans blague! Je trouve que c’est plus simple ainsi. Je peux les mettre sur une clé USB et les travailler chez moi sans avoir à traîner un paquet de papiers. Je peux y aller avec l’inspiration du moment et revenir plus tard pour compléter ma première idée. C’est un brouillon tant que je ne l’ai pas imprimé. Pouvoir tout corriger sans avoir à refaire le document au complet est un précieux avantage.

Au fil des années, j’ai fait quelques modifications personnelles. J’ai ajouté des lignes. J’ai changé certains termes et je me suis même ajusté au nouveau programme.

Deuxième page du PIA

Premièrement, je remplis le PIA avec l’enfant. Il se sent ainsi plus impliqué parce que le document le représente lui avec ses capacités et ses difficultés. C’est lui qui choisit ce qu’il veut améliorer et nous discutons ensemble des moyens à utiliser. Ce n’est pas moi qui porte un jugement sur ses apprentissages ou ses possibilités mais bien lui qui se regarde et se compare à lui-même. Le PIA devient un portrait que l’enfant fait de lui-même.

Deuxièmement, je me sers du nouveau programme pour remplir le plan. Je me suis aperçu que le programme du MELS pouvait avantageusement aider à compléter les PIA. Dans un prochain billet, je vous expliquerai comment le faire. J’ai aussi plusieurs exemples à vous montrer.

Avant de terminer, je dois vour dire comment remplir le PIA. Pour ce faire, rien de plus simple: vous cliquez dans les zones grises. Ce sont les endroits où il faut écrire. Vous tapez ce que vous avez à dire ou ce que l’enfant vous dit d’écrire et le tour est joué.

Pour télécharger mon PIA, cliquez ici. (format Word)