Je vous invite à faire une petite visite à notre blog: "Mon carnet de classe". Nous sommes très fiers d’avoir publié notre premier billet!
Nous avons eu beaucoup de plaisir à nous enregistrer. Vous aurez bientôt la chance de nous entendre vous expliquer un petit bricolage que nous avons fait pour l’Halloween.
Bonne visite!
Depuis le début de ma carrière, j’ai eu l’opportunité d’élaborer une multitude de PIA, appelé aussi Plan d’Intervention Personnalisé à une certaine époque. J’ai même connu les formulaires avec papier carbone sur lesquels, il fallait peser très fort pour que tout s’imprime jusqu’à la dernière page… et tout recommencer lorsqu’il y avait des erreurs. Les choses ont heureusement évoluées! Vivement l’informatique… 
L’automne ne fait pas seulement signe aux outardes de partir mais il nous rappelle que c’est le temps de faire nos PIA. Ou, est-ce moi qui vous le rappelle? J’ai pensé vous présenter ici ma façon de faire. Si cela peut vous être utile, j’en suis bien content.
J’utilise un document que je remplis à l’ordinateur. En fait, je fais mes PIA à l’ordinateur depuis une douzaine d’années. Sans blague! Je trouve que c’est plus simple ainsi. Je peux les mettre sur une clé USB et les travailler chez moi sans avoir à traîner un paquet de papiers. Je peux y aller avec l’inspiration du moment et revenir plus tard pour compléter ma première idée. C’est un brouillon tant que je ne l’ai pas imprimé. Pouvoir tout corriger sans avoir à refaire le document au complet est un précieux avantage.
Au fil des années, j’ai fait quelques modifications personnelles. J’ai ajouté des lignes. J’ai changé certains termes et je me suis même ajusté au nouveau programme.
Premièrement, je remplis le PIA avec l’enfant. Il se sent ainsi plus impliqué parce que le document le représente lui avec ses capacités et ses difficultés. C’est lui qui choisit ce qu’il veut améliorer et nous discutons ensemble des moyens à utiliser. Ce n’est pas moi qui porte un jugement sur ses apprentissages ou ses possibilités mais bien lui qui se regarde et se compare à lui-même. Le PIA devient un portrait que l’enfant fait de lui-même.
Deuxièmement, je me sers du nouveau programme pour remplir le plan. Je me suis aperçu que le programme du MELS pouvait avantageusement aider à compléter les PIA. Dans un prochain billet, je vous expliquerai comment le faire. J’ai aussi plusieurs exemples à vous montrer.
Avant de terminer, je dois vour dire comment remplir le PIA. Pour ce faire, rien de plus simple: vous cliquez dans les zones grises. Ce sont les endroits où il faut écrire. Vous tapez ce que vous avez à dire ou ce que l’enfant vous dit d’écrire et le tour est joué.
Pour télécharger mon PIA, cliquez ici. (format Word)
1- Annoncer les comportements ciblés
Au début de l’avant-midi, j’annonce le travail qui sera à faire et les comportements qui vont permettre de se mériter des km. Puis, à certains moments spécifiques (comme après la période de travail ou au retour de la récré), j’appelle les enfants un par un et je leur demande s’ils ont bien complété le travail ou si leur rang était correct. Je prends un air grave et solennel. Ils doivent sentir que c’est un moment sérieux. Si toutes les conditions gagnantes sont remplies, l’enfant avance lui-même sa voiture de 10 km. Advenant le cas où un enfant n’a pas eu un bon comportement, il ne peut pas avancer son auto de course et il retourne à sa place. Je l’encourage à se reprendre et lui dit qu’il aura la chance de le faire en après-midi.
2- L’heure de la récompense
Quand l’élève a parcouru 200 km, il se mérite une récompense. Exemple: 20 minutes à l’ordinateur vendredi pm, une surprise dans ma boîte à surprises, dîner avec l’enseignant, etc. J’aime bien chercher les récompenses avec les enfants car celles auxquelles ils vont penser seront celles qui vont les intéresser le plus. Ce petit détail n’est pas à négliger quand on parle de motivation.
3- Il faut impliquer les élèves
J’ai établi avec les enfants ce qui permet de mériter des km. Nous avons fait un remue-méninges. J’ai écrit toutes les suggestions au tableau et ensuite, la classe a voté. Ceci est important pour gagner leur intérêt. Par exemple, prendre son rang correctement pendant l’avant-midi leur permet d’avancer de 10 km. Il y va de même pour le travail. Ceux qui le terminent se méritent 10 km dans la colonne de l’"increvable".
4- Être à l’honneur
Lorsqu’un enfant atteint le haut d’une colonne, il devient soit un as du volant, un "increvable" ou encore un prioritaire. Ce titre est prestigieux! Il vient avec certains privilèges comme je l’ai mentionné précédemment. L’élève se mérite un billet de mention honorable signé par l’enseignant et la direction de l’école.
Alors plus particulièrement, être en haut de la colonne de l’as du volant, lui permet de conduire le rang (donc être le premier dans le rang) et lui donne certains autres privilèges qui restent à déterminer.
Lorsqu’il devient un "increvable", il a le droit de corriger les autres élèves avec l’enseignant (appelé affectueusement: mini-prof); quand son travail est terminé, il peut choisir un atelier à l’ordinateur, etc.
Dépendemment de l’âge de vos élèves, il est possible de trouver avec eux les privilèges qui sont rattachés à un titre particulier. Il n’est pas obligatoire d’avoir une dizaine d’avantages par colonne. Deux ou trois peuvent suffire.
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