L’éducation aux médias

Catégorie : Pour les enseignants Page 20 of 31

Les affiches de mon code de correction

Je vous offre les affiches de mon code de correction.  Pour mieux comprendre de quoi il s’agit: allez lire le billet suivant.  En cliquant sur les liens plus bas, vous ouvrez un fichier en PDF que vous pouvez imprimer.  Pour ceux qui veulent modifier le petit message dans la bulle, j’ai pensé vous offrir le fichier Word.

Je désire remercier M. Guité qui a partagé sa banque d’"émoticons". 

Comme j’ai beaucoup de nouveaux élèves cette année, je vais présenter les différentes règles une à la fois. Je ne veux pas surcharger leur mémoire inutilement.  En plus, je veux qu’ils aient le temps de bien intégrer chaque symbole.

J’ai prévu de petits exercices d’écriture dans l’interface du blog (Movable Type).  Ces exercices ont pour but de bien intégrer la signification de chaque symbole.  Je commencerai donc en ne vérifiant que la majuscule.  Prochain exercice, ce sera le point.  Et ainsi de suite, jusqu’à ce que tous les symboles aient été vus et bien reconnus par les enfants.

Fichiers en PDF

majuscule  –   point  –   structure   –   féminin  –   pluriel  –   conjugaison   –   orthographe

Fichiers en format Word (.doc)

majuscule  –   point  –   structure   –   féminin  –   pluriel  –   conjugaison   –   orthographe

code de correction

 

Mon nouveau système d’émulation

Je vous présente en quelques lignes mon nouveau système d’émulation.

En début d’année, un bon système d’émulation peut être la pierre angulaire d’une gestion de classe efficace.  Il ne faut donc pas hésiter à le rendre le plus captivant possible. 

Un système d’émulation devrait bien sûr servir à gérer les comportements dérangeants sans mettre en danger la relation maître-élève.  C’est son premier rôle selon moi.  Il devrait aussi souligner et renforcer les bons comportements tout en motivant l’ensemble des jeunes à faire de leur mieux pour s’améliorer.

Je me suis inspiré du fameux jeux "Milles Bornes" pour créer mon système.

Dans un tableau de 3 colonnes séparées en 10 lignes, on retrouve tout en haut: l’as du volant, l’increvable et le prioritaire.  Des bornes kilométriques graduées en bonds de 10 km servent à mesurer la distance parcourue par les participants. 

Prenez par exemple, l’as du volant, celui-ci doit:

  1. avoir un bon comportement

  2. bien prendre son rang

  3. être calme

  4. être poli

  5. respecter les adultes et les enfants

Les enfants ont chacun trois "voitures de course" qui les représentent sur le tableau:  une voiture pour l’as du volant, une pour l’increvable et l’autre pour le prioritaire.  Pendant la journée, les élèves peuvent monter leur voiture dans une des trois colonnes ou les trois selon les comportements qu’ils adoptent et que j’ai décidé de renforcer, bien sûr! Wink

Quand un enfant prend son rang correctement, il peut monter de 10 km sa voiture dans la colonne de l’as du volant.  S’il règle un conflit sans se batailler et sans frapper, sa voiture avance dans la colonne du véhicule prioritaire.  Quand il termine un travail, c’est la voiture dans la colonne de l’increvable qui monte cette fois-ci.

Lorsqu’une des autos arrive tout en haut d’une colonne au km 100, l’enfant reçoit un petit certificat qui vient souligner ses efforts.  S’il atteint le sommet de la colonne "prioritaire", il obtient aussi certains privilèges réservés aux véhicules prioritaires: débarrer la porte de la classe, être le premier à choisir son activité pendant la période récompense, faire les commissions et les messages, etc.  Il peut profiter de ce statut "spécial" pendant 3 ou 4 jours ou jusqu’à ce qu’il ait un mauvais comportement.  Ensuite, il retourne au bas de la colonne pour reprendre la course jusqu’en haut.

Dans un prochain billet, je vous expliquerez plus en détails son utilisation.  

 

En-tête de la 3e colonne 

Écrire dans un blog avec les élèves: l’évaluation

Qui parle d’enseignement et d’apprentissage, parle aussi d’évaluation.  À un moment donné, il faut porter un jugement sur le degré de maîtrise des apprentissages de nos élèves.  Est-ce que le blog nous est encore utile? Plus que jamais!

La beauté de l’outil vous permet même de garder une copie des textes de vos élèves que vous avez rempli de symboles du code de correction.  Comme chaque symbole vous indique le type d’erreur, il est facile de savoir quelle stratégie est plus faible, en voie d’acquisition ou à travailler sérieusement. L’enfant peut aussi s’apercevoir lui-même de ses faiblesses et de ses points forts.  Il sait qu’il oublie souvent le point à cause du nombre de faces qui pleurent qu’on peut voir dans ses textes. Il s’en aperçoit tout seul.  Pas besoin de lui renoter.  Il peut aussi de lui-même se fixer un objectif, c’est-à-dire d’essayer de diminuer le nombre de faces qui pleurent (par exemple).  N’est-il pas ainsi au coeur de ses apprentissages?  Je crois bien que oui.  J’aime tellement quand les enfants s’approprient leur cheminement, découvrent leurs difficultés et décident de faire des efforts. Quand ils ont un portrait de leurs capacités, ils ont la possibilité de changer les choses, de s’améliorer. 

De plus, le système fonctionne aussi dans l’autre sens.  L’enfant peut voir ses forces.  Il peut se rendre compte qu’il n’a aucune face de dollars dans son texte et qu’il ne fait aucune erreur dans l’accord du pluriel.  Il peut également remarquer que son nombre de faces qui rougissent (oubli de la majuscule) diminue d’un texte à l’autre.  Il a le contrôle de ses apprentissages et il peut voir ses progrès.

Et pour vous aider à poser un jugement, vous pouvez vous fixer un barème de correction.  En comptant le nombre du type d’erreurs, vous obtenez un portrait de l’élève.  Dans ce cas, j’aime bien fonctionner avec des pourcentages.  Pas les pourcentages qui étaient utilisés dans les bulletins mais des pourcentages d’erreurs.  Je m’explique.  Prenez, par exemple, la notion du pluriel.  L’enfant A utilise 5 fois le pluriel dans son texte et il fait 3 erreurs.  Je compte qu’il a fait 3/5 donc 60% d’erreurs.  Selon mon barème, il maîtrise peu l’accord du pluriel ce qui est confirmé par mes différentes observations.  Je dois en tenir compte puisque je veux un portrait de l’évolution de l’élève pas seulement une image figée dans le temps (un examen). L’enfant B, lui,  fait aussi 3 erreurs mais il utilise le pluriel 10 fois dans son texte.  Il ne doit pas recevoir la même évaluation que l’enfant A.  Je compte alors qu’il a fait 3/10 soit 30% d’erreurs, ce qui est beaucoup moins que l’élève A.  Il maîtrise mieux l’accord du pluriel.  Les observations que j’ai faites tout au long des apprentissages viennent souvent corroborer cette évaluation.  Je ne me base jamais uniquement sur un examen.  Je tiens compte des travaux de l’enfant et de son évolution.  Il m’arrive même de les consulter.  Lorsqu’ils suivent bien leur cheminement, les enfants savent où sont leurs faiblesses, leurs progrès et leurs forces.

Page 20 of 31

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén