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L’éducation aux médias

Notre premier film dans iMovie

Depuis notre premier contact avec iMovie, les enfants me demandaient de façon incessante pour retourner à l’ordinateur.  C’est ainsi que ce matin, nous avons défait nos sacs en vitesse et nous sommes partis au laboratoire informatique. Les élèves étaient tellement emballés par ce nouveau projet qu’ils avaient hâte d’aller travailler sur leur film.  Je pense que c’est un des projets qui les a le plus intéressés et fascinés depuis le début de l’année.  Ils ont bien aimé faire le portrait de la sorcière ou les fractions mais faire le montage d’un film est quelque chose de bien plus spectaculaire.

 

Nous voici donc au labo.  Tout le monde travaille avec acharnement.  Les uns enregistrent des dialogues, les autres font des sons qu’ils enregistrent.  D’un côté, on écoute des musiques mystérieuses; de l’autre, on change les transitions qui ne nous plaisent pas.  Je vais d’un élève à l’autre pour dépanner ou répondre à des questions concernant les fonctions du logiciel ou le montage du film en tant que tel.  Remarquez que les enfants sont libres d’explorer les fonctions d’iMovie comme ils veulent.  Je suis là pour répondre à leurs questions s’ils n’arrivent pas à comprendre à quoi sert tel bouton ou tel cadre.  Toute la période se déroule ainsi.  Plusieurs élèves ont presque terminé le montage de leur film.

 

Deux élèves par contre ont réussi à compléter leur film à la fin de la période.  C’est vous dire leur engouement!  Ils ont travaillé très fort.  C’est pour cela que je peux publier dès ce soir sur le Carnet de classe deux petites vidéos.  Je vous invite bien évidemment à les regarder.

 

Les deux élèves en question ont dépassé largement mes attentes qui étaient d’abord de placer des clips et des photos sur une trame.  Puis, de les unir en déposant des transitions entre chaque image.  Enfin, de réussir à placer quelques sons ou musiques pour créer une ambiance de frayeur ou de suspense. Pour moi, cela semblait bien suffisant pour un premier montage réalisé seul.  Je me disais que dans un prochain film, on pourrait aller encore plus loin en ajoutant une petite histoire ou des effets sur les clips.  Qu’à cela ne tienne, Jason et Francis ont décidé qu’ils voulaient raconter une histoire en se servant des sons et des images.  Pour ce faire, ils ont dû enregistrer des dialogues.  Je dois dire que le résultat final m’épate énormément! 

Je vous invite sans plus tarder à vous rendre sur le Carnet de classe pour visionner ces deux chefs-d’oeuvre dignes de mention.  Je vous présente ici quelques extraits des deux films.  Cliquez sur les images plus bas pour aller les regarder.  Bon cinéma!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Premier contact avec iMovie

Hier, nous avons eu notre premier contact avec iMovie.  En fait, c’était le deuxième contact puisque j’ai fait une démonstration la semaine passée pour stimuler leur intérêt pour le projet.  Le but de cette activité est de permettre à chaque enfant de préparer un petit film de 2 ou 3 minutes avec des photos de son costume d’Halloween et des séquences vidéo de nos bricolages d’Halloween, toujours.

Je leur ai montré comment construire la trame de leur film en déposant les images ou les séquences dans le visualiseur de clip. 

 

Nous avons appris aussi à construire la trame sonore en glissant les sons dans le visualiseur de la chronologie.

 

Cela semble un peu complexe quand on le dit ainsi mais en fait, c’est vraiment très simple. Les enfants ont vite compris de quoi il s’agissait et ce qu’il fallait faire exactement.  C’est aussi simple que de glisser une image d’une fenêtre à l’autre ou de déplacer un objet avec le pointeur de la souris.  Ils sont tous capable de le faire aisément.  C’est pour cela que nous avons commencé tout de suite après mes explications.  Ils avaient très hâte de se mettre au travail. 

 

Il faut y aller étape par étape sinon la confusion peut s’installer et nuire au montage du film.

 

1- Il faut choisir les clips et les images en premier.  Tout ce que l’on veut voir dans son film doit être choisi au début.

 

 

2- Je passe voir chacun d’entre eux pour vérifier ce qu’ils ont l’intention de faire et s’ils ont des idées pour une petite histoire.  Certains de mes élèves veulent vraiment créer une petite scène effrayante.  Je les aide à amorcer leur film avec un titre et nous enregistrons leur projet.  Ils n’ont pas à tout savoir dès le début.  Ils apprendront plus tard à créer seul un titre au commencement d’un film.  Ils ont déjà beaucoup de choses à maîtriser. 

 

3- J’explique ensuite comment faire le montage en débutant par les transitions.  Ils découvrent qu’ils ont différents choix pour unir deux images ou une image et un clip.  Ils placent donc leurs transitions dans le visualiseur de clips et nous enregistrons à nouveau le projet.  (Nous nous sommes rendus jusqu’à cette étape aujourd’hui.)

 

 

4- Il est temps de mettre de la musique pour donner une intensité dramatique ou ajouter simplement des bruits pour faire peur.  Il est aussi possible d’enregistrer notre voix.  Deux ou trois élèves ont commencé à ajouter du son et même à s’enregistrer eux-mêmes aujourd’hui.  Je me rends compte que mes élèves ont beaucoup progressé depuis le début de l’année.  Ils prennent de l’assurance.  Ils n’hésitent pas à explorer les fonctions d’un logiciel.  Ensuite, ils me posent des questions pour valider leurs découvertes.  Je pense que tout cela est dû à nos visites assidues au laboratoire informatique.  Trois ou quatre périodes par semaine à l’ordinateur font toute une différence.

 

5- Je les aide à tour de rôle à "terminer" leur film avec le mot "fin".  Puis, nous vous présentons le tout sur le Carnet de classe.

 

Les enfants sont vraiment emballés par ce projet.  Je suis impatient de visualiser leur petit film.  Certains ont eu de bonnes idées.  J’ai bien hâte de voir où tout cela pourra nous amener.  Peut-être pourrons-nous faire le montage de petites séquences que nous aurons inventées!  Qui sait!  

 

L’histoire de la culture religieuse à Montréal

   Dans le cadre de notre formation sur le nouveau cours d’éthique et de culture religieuse, tous les enseignants de l’école ont été invités à participer à un perfectionnement très particulier.  C’est le collectif d’animation urbaine, L’Autre Montréal, qui nous a fait visiter la ville sous un regard tout à fait différent. 

   L’animation à laquelle nous avons assistée s’appelle: Petits arrangements avec les dieux.  C’est en explorant les lieux de culte à Montréal qu’on découvre l’histoire unique de la coexistence des diverses religions dans notre ville et ce, pratiquement dès sa création.

   Le parcours est fascinant, les histoires et les anecdotes le sont tout autant.  Et que dire des lieux qui nous ont été montrés, sinon qu’ils sont de superbes vestiges du passage des gens qui ont façonné la ville.  En détruisant les monuments et le patrimoine, on détruit du même coup l’histoire des personnes qui ont vécu ici, annulant ainsi jusqu’à leur existence même.  Voilà, c’était ma phrase à la défense du patrimoine du Québec. Petite parenthèse.  Je fais en ce moment des recherches sur les ponts couverts de la belle province et je m’aperçois qu’on a conservé très peu d’information sur les ouvriers qui ont travaillé sur les ponts.  À certains moments, on ne peut donner aucune date de construction.  Et nous ne reculons pas si loin dans le temps! Ce sont des ponts bâtis entre 1900 et 1958.  Les documents n’ont tout simplement pas été conservés. Il en va de même pour certains ponts qui ont été rayés de la carte par de mauvaises intentions et dont nous n’avons aucune photo.  Fin de la parenthèse.

   Grâce au perfectionnement, j’ai compris un peu mieux ce qu’on entend par culture religieuse.  Ce n’est pas de favoriser une religion plus qu’une autre et encore moins de convertir les enfants à d’autres religions que celle qu’ils ont déjà.  C’est vraiment de présenter l’histoire des religions de leur passé jusqu’à aujourd’hui, comme on le fait déjà pour l’histoire du Canada. 

   Je crois que de raconter l’histoire des personnes et de leurs croyances amène une dimension humaine à toutes les religions.  Je dis bien l’histoire des personnes et de leurs croyances, pas l’enseignement de la bible, de la Tora ou du Coran.  On diminue ainsi la peur de l’autre et on augmente la compréhension et l’acceptation des individus.  Cela n’est possible toutefois qu’en gardant un regard neutre et en évitant les jugements de valeurs et les comparaisons qualitatives.  Je me suis rendu compte que la dame qui nous donnait la formation ne parlait que des personnes en effleurant à peine leurs coutumes.  Elle n’a transmis aucun enseignement religieux.  Elle était neutre et ne racontait que les faits. 

   Cela s’inscrit complètement dans l’optique d’apprendre à vivre en société dans l’harmonie et le respect des différences.  Quand on respecte l’autre, on n’essaie pas de le changer.  Il nous accepte tel que nous sommes et nous l’accueillons comme il est.  C’est vrai de toutes les relations humaines, que ce soit en amitié, en amour ou en société.  Telle est la vraie nature humaine.
 

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