Le webmestre pédagogique

L’éducation aux médias

Une bande dessinée pour développer l’écriture

Il me fait plaisir de vous présenter les bandes dessinées que nous avons commencées à créer au début du mois de septembre.

Cette histoire a surgi tout bonnement en discutant avec les élèves alors que nous nous pratiquions à inventer des phrases comiques en utilisant des mots trouvés au hasard dans notre duo-tang de leçons (qui sert aussi d’outil de référence en orthographe).  Tout à coup, cette phrase a été écrite au tableau par un élève:  "Ce n’était pas Sylvain qui était dans la classe.  C’était … "  Elle a suscité beaucoup de réactions et de nouvelles idées.  Le sujet semblait très intéressant!  Les enfants rivalisaient d’imagination pour trouver les situations les plus comiques.  C’était amusant!  Tout le monde riait.  C’est ainsi que cette nouvelle activité a commencé…

Mercredi 15 septembre, les élèves débutent la rédaction de leur histoire dans leur cahier de français.  Jason a beaucoup d’idées.  Il est emballé par son histoire.  Il veut interagir avec son héros, celui qu’il voit à la télé. Morlon décide de vivre une aventure avec Bomberman.  D’autres imaginent que des animaux se retrouvent dans la classe.  Les idées fusent.  Les élèves sont emballés.

La semaine suivante, nous corrigeons certaines petites erreurs avant de nous rendre au laboratoire.  Je ne veux pas trop m’attarder sur cette correction puisque nous aurons à tout corriger une autre fois dans le logiciel Comic Life. Il ne faut pas dédoubler les étapes pour éviter d’alourdir la tâche inutilement.  Corriger et recorriger risque de décourager les enfants.  Je ne teste pas leur capacité à taper sur un clavier.  Il est évident pour moi qu’ils feront des erreurs en recopiant sur l’ordinateur même si nous avons corrigé au préalable dans leur cahier.  Je veux leur montrer qu’il est amusant d’écrire et ça l’est encore plus lorsque l’on peut laisser aller notre imagination.

Au labo, je vérifie si les enfants se souviennent comment utiliser le logiciel.  Nous faisons une révision des ses fonctions.  Tout se déroule bien.  Certains enfants ont même le temps de commencer leur bande dessinée. 

Au fil des semaines, ils m’épatent parce qu’ils arrivent à recréer en réel les situations qu’ils ont imaginées dans leur cahier de français.  L’histoire de Jason demande la participation de ses amis.  C’est d’ailleurs Jason qui a l’idée en premier de déplacer les chaises pour recréer une classe.  Il est tellement intéressé par le projet qu’il ajoute toujours des pages à chaque semaine.  Je crois qu’il a fait preuve de beaucoup de débrouillardise pour recréer certaines situations.  Tout le monde s’est beaucoup investi dans ce projet.  Les enfants devaient arriver à représenter certaines phrases en mimant diverses émotions.  Nos périodes du mercredi passent très vite.  C’est si agréable! 

Voici de petits extraits.  Vous pouvez consulter les bandes dessinées complètes sur Mon carnet de classe.  Cliquez sur les images.

 

 

 

 

eduMedia: apprendre à l’aide d’animations pédagogiques

Voici un site [eduMedia: animations pédagogiques] qui présentent 400 animations pédagogiques pour vous aider à illustrer votre enseignement.

Le site est disponible en 6 langues.  Il faut s’abonner pour avoir accès aux animations complètes. L’abonnement de 200$ CAD est valide pour une période d’un an.  Il permet à tous les enseignants et à tous les élèves d’une même école de télécharger les animations en taille plein écran.  Il est également possible de  les télécharger à la maison ce qui est très intéressant pour aider les enseignants à préparer leur matière ou  permettre aux élèves de faire une révision en devoir.  L’abonnement comprend  l’accès aux fiches pédagogiques, aux mises à jour et aux nouvelles animations.

Voici une démo [Parcours rectiligne de la lumière] des animations avec leur fiche pédagogique.

J’ai découvert cette animation [les 4 saisons] dont j’ai l’intention de me servir pour expliquer les saisons et les jours qui raccourcissent. 

Ce site est vraiment très intéressant.

Dessiner les fractions à l’ordinateur

Nous nous sommes d’abord pratiqués à lire les fractions au tableau.  Ensuite, nous avons découvert à quoi servent le numérateur et le dénominateur. J’ai fait quelques dessins pour illustrer certaines fractions.  Ensuite, nous nous sommes rendus au local informatique.

Devant l’ordinateur, j’ai expliqué la démarche.  J’ai ouvert le document (une page dans le logiciel de dessin vectoriel) que j’avais préparé au préalable. Il ne contenait que les fractions à représenter par un dessin. Ensuite, j’ai fait la démonstration.  Mes élèves savent déjà comment dessiner les formes géométriques.  Nous l’avons vu auparavant dans trois activités:  les formes géométriques, les robots, ma sorcière.  Alors, je n’ai rien de nouveau à leur enseigner de ce côté.  Je peux donc augmenter le niveau de difficulté du domaine académique.  Si le côté académique avait été le plus facile, j’aurais pu alors enseigner de nouvelles techniques du côté des TICE. 

Je l’ai déjà mentionné par le passé.  Il faut bien équilibrer les compétences enseignées.  Plus de nouvelles compétences en TICE = moins d’exigences académiques.  Moins d’exigences en TICE = plus de nouvelles compétences académiques.  "Plus de nouvelles compétences en TICE = plus d’exigences académiques" est une équation inadéquate qui amène tout simplement un déséquilibre. Il est inefficace d’enseigner avec les TICE en procédant ainsi.  Vous vivrez beaucoup de frustrations et de déceptions.  Il y a tout bonnement trop de "matières" à intégrer d’un seul coup pour développer la maîtrise d’une technique.

Pour dessiner les fractions, les enfants ont appris qu’il fallait commencer par faire un premier morceau de leur tarte, gâteau ou pizza (au choix).  Puis, je leur ai dit qu’il était plus facile de dupliquer ce premier morceau le nombre de fois nécessaire selon le dénominateur de la fraction que d’essayer d’en dessiner d’autres semblables.  En faisant ainsi, on est certain que tous nos morceaux ont la même taille, ce qui est très important, comme vous le savez bien, lorsqu’on travaille les fractions.  Et, c’est l’avantage de le faire à l’ordinateur:  nos morceaux sont toujours de taille égale.  Le numérateur nous indique ensuite le nombre de morceaux qu’il faut colorier.  Rien de nouveau à apprendre du côté du dessin vectoriel.  Les enfants savent déjà dessiner, dupliquer et remplir une forme.  Nous pouvons nous concentrer sur les apprentissages en mathématique.  Remarquez que j’ai fait bien attention d’y aller graduellement en tenant compte qu’ils devaient maîtriser le dessin vectoriel avant de s’en servir pour faire des apprentissages en mathématique.

 

Cliquez sur l’image pour consulter nos travaux.

 

 

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