L’éducation aux médias

Étiquette : activités

L’Halloween et la symétrie

Voici un bricolage d’Halloween qui permet de travailler la symétrie.  Les enfants auront bien sûr à le numériser pour le placer dans leur carnet.

Nous parlons un peu de la symétrie.  Je leur demande s’ils se souviennent de ce qu’est un axe de symétrie.  Nous nous rappelons ensemble et je donne des exemples au tableau.  Nous cherchons ensuite des objets que l’on peut séparer par un axe de symétrie.  Puis, nous passons au bricolage.  

Il faut:

  1. 1 papier de construction orange
  2. 1 papier de construction noir
  3. un crayon à mine
  4. des ciseaux
  5. de la colle

Voici les consignes: 

  1. Plier le papier noir en deux pour obtenir un rectangle de 4,25 X 11.
  2. Découper la feuille noire le long du pli pour obtenir deux moitiés.
  3. Dessiner sur le rectangle noir (c’est-à-dire une des moitiés) des fantômes, des citrouilles, des maisons hantées, etc.  (Rappelez aux enfants qu’ils doivent faire partir leurs dessins du bas du rectangle noir – ce qui correspond en fait à l’axe de symétrie.)
  4. Découper les silhouettes des fantômes, etc.
  5. Coller le négatif (la partie du rectangle sans les silhouettes) sur le papier orange.  Cette étape est un peu plus délicate.  Je demande aux enfants de tenir un coin de la feuille pendant que je colle l’autre.  Quand le négatif ne bouge plus, je les laisse terminer le collage.
  6. Coller ensuite les silhouettes dans le bas de la feuille orange d’une façon symétrique.

J’ai numérisé trois exemples pour vous donner une bonne idée du bricolage:

 

 

 

 

 

 

Un poème sur l’Halloween

Aujourd’hui, nous avons commencé la rédaction de notre poème sur l’Halloween.  Je trouve que ce thème se prête bien à un poème parce qu’on peut laisser aller notre imagination.  Les enfants qui sont moins habiles en écriture ne sont pas obligés de raconter une histoire.  Ils peuvent simplement lancer des idées pour créer des ambiances.  Cela nous permet de nous placer dans un vrai contexte de création et de lancer des idées pêle-mêle sans passer par la structure d’un texte.  C’est plus comme un jeu. C’est aussi moins épeurant comme premier contact avec l’écriture.  Un poème est plus court à écrire et on peut le terminer quand on décide de le terminer.  Il n’a pas de début, de développement ou de fin proprement dit.

Cette semaine, je leur ai lu quelques poèmes à 2 ou 3 reprises.  J’ai un livre de poèmes et de comptines pour enfants.  Les textes sont plus adaptés.  Ils se font un peu l’oreille et on voit en même temps les onomatopées.  Il y a souvent des bruits dans les comptines pour enfants:  cric, crac, plouf, etc.  Dans un poème sur l’Halloween, les bruits ajoutent un caractère sinistre à l’ambiance ou à l’action qui se déroule.  

Après avoir lancé toutes sortes d’idées, nous préparons notre banque de mots. Cette banque de mots est organisée d’une façon spéciale:  les mots sont classés par son.  Exemple:  enfant, sang, vent, méchant, morts-vivants, éléphant, pansement, etc. Regrouper les mots de cette façon facilite le travail des enfants pour trouver des rimes.

Le brouillon sur papier est rangé dans leur carnet en carton. Je fais le lien avec le carnet sur le web qui s’en vient bientôt.  La semaine prochaine quand nous allons continuer la rédaction de notre poème, je dirai aux enfants d’ouvrir leur carnet et de prendre leur travail.  Phrase que je dirai quand nous irons à l’ordinateur pour travailler sur notre carnet (web).  Ils vont vite faire le parallèle.

Page 5 of 5

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén